FAQ

Réponse du vétérinaire expert :

Je comprends votre inquiétude face à cette situation. Sachez qu’avec les traitements antiépileptiques, il est rare d’obtenir un arrêt complet des crises. L’objectif recherché est plutôt un contrôle optimal des crises : diminuer leur fréquence et leur intensité. Pour plus d’informations à ce sujet, je vous invite à lire cet article : http://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/traitement-des-chiens-epileptiques/demarche-therapeutique-et-suivi-du-traitement/ Ne perdez pas espoir, en médecine vétérinaire nous avons la chance de disposer de différentes molécules antiépileptiques avec diverses possibilités de traitement (monothérapie, bithérapie ou trithérapie). En fonction de la molécule anti convulsivante utilisée (ou d’associations de molécules anticonvulsivantes), il faudra attendre plusieurs jours pour atteindre un état d’équilibre des concentrations sanguines. Au vu du nombre de crises que vous me décrivez, je vous invite à consulter rapidement votre vétérinaire traitant (ou un vétérinaire spécialisé en neurologie) afin d’ajuster ou de modifier son traitement actuel.

Réponse du vétérinaire expert :

Il est fréquent de rencontrer durant les premières semaines d’un traitement antiépileptique des effets secondaires tels que : fatigue, sédation, troubles de l’équilibre, augmentation de l’appétit, augmentation de la soif, etc. En fait, pour éviter qu’une crise ne se déclenche, il faut diminuer l’excitabilité des neurones : c’est le rôle du traitement antiépileptique. Ces effets sont habituellement transitoires, et disparaissent chez la plupart des animaux traités après 2 semaines à 1 mois. Il est nécessaire de stabiliser l’animal dans ses crises épileptiques, puis de faire le point dans ses manifestations d’évènements indésirables et s’il en reste, de trouver un compromis entre un état épileptique le plus stable possible et le moins d’effets secondaires possibles. Par ailleurs, n’hésitez pas à faire remonter tout effet secondaire à votre vétérinaire afin de réaliser une déclaration de pharmacovigilance auprès du laboratoire concerné ou auprès de l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire (ANMV).

Réponse du vétérinaire expert :

Je suis navrée d’apprendre que votre chat présente de l’épilepsie. Un chat épileptique doit avoir un rythme de vie le plus régulier possible pour limiter son stress. Il est difficile de répondre à votre question car cela dépend essentiellement du tempérament de votre chat. S’il a toujours été habitué à vivre avec votre deuxième chat, le fait de les séparer et de se retrouver seul dans une pièce pourrait le stresser davantage et déclencher une crise. A l’inverse, si votre chat est plutôt calme et solitaire il sera préférable de l’isoler pour ne pas que votre jeune chat l’excite lors d’une phase de jeu. Dans tous les cas, lors de votre absence, vous ne pourrez malheureusement pas anticiper l’apparition d’une crise. Si cela peut vous rassurer, vous pouvez mettre un dispositif de vidéosurveillance afin de surveiller votre chat. De plus, la mise en place d’un traitement antiépileptique vise à diminuer le nombre de crise et leur intensité. Il est très rare d’arriver à plus aucune crise. Je vous invite à prendre conseil auprès de votre vétérinaire concernant la cohabitation de vos deux chats, il pourra vous proposer des astuces (compléments alimentaires, phéromones …) pour générer un environnement plus calme lors de vos absences. Douces caresses à vos petits félins,

Réponse du vétérinaire expert :

La maladie de Lafora fait partie des maladies dites de troubles du stockage en glycogène, engendrant une accumulation anormale de sucre (polyglucosan) au niveau des neurones. Cette affection est assez rare en médecine vétérinaire mais néanmoins des prédispositions raciales sont décrites notamment chez le Teckel à poil dur, le Basset Hound et le Beagle où une transmission héréditaire a été démontrée. En effet, pour ces races, la mutation génétique a été clairement identifiée et c’est pour cette raison qu’un test de dépistage génétique a été créé. Malheureusement, dans le cas de votre petite Shih Tzu, nous n’avons actuellement pas assez d’éléments en médecine vétérinaire concernant le mode de transmission de la maladie ni le gène (ou le locus) muté : il paraît donc impossible de réaliser un test de dépistage pour cette race. C’est pourquoi, le test génétique spécifique d’une autre race que votre chienne n’aura probablement aucune interprétation valable. Néanmoins, je vous invite à en parler avec votre vétérinaire neurologue qui sera plus à même de vous renseigner à ce sujet et peut-être vous proposer un autre examen de diagnostic de certitude comme réalisation de biopsies musculaires (ou autre) mettant en évidence les corps de Lafora par exemple.

Réponse du vétérinaire expert :

Je suis navrée d’apprendre que votre Pomchi présente des crises d’épilepsies, et je comprends votre inquiétude. Il existe effectivement plusieurs causes d’épilepsie chez le chien, que l’on classe en 3 catégories :

• L’épilepsie réactive, secondaire à une anomalie métabolique sanguine ou à une intoxication.
• L’épilepsie structurale, secondaire à une lésion cérébrale (malformation, inflammation, tumeur bénigne ou non, etc), identifiable par la réalisation d’un Scanner ou d’un IRM.
• L’épilepsie idiopathique, sans raison identifiable, qui ne peut être « diagnostiquée » que lorsque les autres causes sont bien écartées. (On parle de diagnostic d’exclusion.)

L’épilepsie idiopathique (ou essentielle) débute généralement entre l’âge de 6 mois et 6 ans, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas apparaitre plus tard. De la même manière, certaines races sont plus fortement prédisposées à l’épilepsie idiopathique, mais on peut également la rencontrer chez d’autres races ou croisement de races. Ainsi, l’épilepsie idiopathique ne peut pas être exclue du diagnostic pour votre chien. Néanmoins, comme dit précédemment, l’épilepsie idiopathique se diagnostique par exclusion d’une épilepsie réactive et structurale, via la réalisation d’examens complémentaires : analyses sanguines, IRM, analyses du liquide cérébro-spinal (LCS), etc. Malheureusement, sans ces examens, il n’est pas possible d’émettre un diagnostic fiable à 100%. Je vous encourage à en rediscuter avec votre vétérinaire, qui saura vous guider dans le diagnostic et le traitement de l’épilepsie de votre chien.

Réponse du vétérinaire expert :

Je comprends votre inquiétude face aux nombreuses crises focales de votre chienne, et la difficulté à adapter les traitements actuels. Pour répondre à votre première question, il peut arriver que les traitements antiépileptiques augmentent l'appétit et la prise de boisson en début de traitement. Souvent, cela passe au bout de quelques semaines. Pour soulager la faim de votre chienne, tout en évitant de lui faire prendre du poids, vous pouvez fractionner sa ration quotidienne en plusieurs repas répartis sur la journée et ajouter des haricots verts ou des courgettes cuit(e)s à l'eau (sans sel, ni beurre). Ces légumes verts peuvent être consommés à volonté, ils sont riches en fibres et entraînent un sentiment de satiété. Concernant le traitement antiépileptique administré à votre chienne depuis 6 semaines, pourriez-vous nous préciser le nom exact du médicament ? A propos des traitements homéopathiques : à l’heure actuelle aucune étude ne prouve leur efficacité dans le traitement de l’épilepsie. Ils ne peuvent donc se substituer à un traitement antiépileptique médical. Néanmoins, en fonction de l’origine de l’épilepsie, ils peuvent parfois venir en complément du traitement médical, suivant l’avis de votre vétérinaire. Je vous encourage à lire l’article rédigé à ce sujet sur notre site internet : http://www.mon-animal-epileptique.fr/lepilepsie-du-chien/traitement-des-chiens-epileptiques/lhomeopathie-et-lepilepsie-animale/ Enfin, je vous encourage vivement, si ce n’est pas déjà fait, à rechercher l’origine de l’épilepsie (réactive, structurale, idiopathique) de votre chienne avec votre vétérinaire, via plusieurs examens complémentaires : analyses sanguines, IRM, analyses du liquide cérébro-spinal (LCS), etc. L’intérêt d’identifier l’origine de l’épilepsie de votre chienne est de pouvoir traiter la cause de son épilepsie si cela est possible, et ainsi adapter plus précisément les traitements. N’hésitez pas à demander conseils à votre vétérinaire, qui est votre meilleur allier dans la gestion des crises de votre chienne.

Réponse du vétérinaire expert :

Je suis vraiment attristée d’apprendre le décès de votre petit chiot. Vous avez bien fait de demander une autopsie dans le but d’identifier (si cela est possible) la cause de la disparation soudaine de votre animal. Malheureusement, chez le chiot, il existe plusieurs atteintes pouvant être responsables de troubles neurologiques telles que les malformations cérébrales, les maladies inflammatoires virales ou parasitaires (méningites, maladie de Carré, néosporose, toxoplasmose …), les traumatismes ou chutes, les maladies métaboliques (atteinte hépatique, hypoglycémie, atteinte de la thyroïde, maladie rénale …), les maladies cardiovasculaires (embolie, coagulopathie, syncope), les maladies dégénératives et les intoxications (ingestion de toxiques). Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. En ce qui concerne l’épilepsie, le Wippet n’est habituellement pas une race prédisposée à l’épilepsie dite idiopathique. En plus, cette affection a tendance à apparaître plus tardivement chez le chiot, vers les 6 mois de l’animal. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre vétérinaire, il sera trouver les mots pour vous épauler dans cette terrible épreuve. Une nouvelle étoile a illuminé le ciel, je vous souhaite beaucoup de courage.

Réponse du vétérinaire expert :

Si votre chat présente un effet indésirable en relation avec la prise d’un médicament vétérinaire je vous invite à en discuter avec votre vétérinaire traitant afin qu’il réalise, s’il le juge nécessaire, une déclaration de pharmacovigilance auprès de L’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV). Il peut arriver que dans certaines situation, le vétérinaire prescrive des molécules humaines pour traiter l’épilepsie animale. L’objectif est de diminuer l’intensité et la fréquence des crises des animaux épileptiques. Chaque animal présentera une réponse qui lui est propre, à la dose thérapeutique qui lui convient. Je vous invite à vous rapprocher de votre vétérinaire traitant afin qu’il réponde au mieux à vos interrogations,

Réponse du vétérinaire expert :

Je suis navrée d’apprendre que votre Setter anglais présente des crises d’épilepsie récurrente. Il existe trois grands types de causes d’épilepsie chez le chien :

• L’épilepsie réactive, secondaire à une anomalie métabolique sanguine ou à une intoxication.
• L’épilepsie structurale, secondaire à une lésion cérébrale (malformation, inflammation, tumeur bénigne ou non, etc), identifiable par la réalisation d’un Scanner ou d’un IRM.
• L’épilepsie essentielle, sans raison identifiable, qui ne peut être « diagnostiquée » que lorsque les autres causes sont bien écartées. (On parle de diagnostic d’exclusion.)

L’intérêt d’identifier l’origine de l’épilepsie de l’animal est de pouvoir traiter la cause de l’épilepsie quand cela est possible, et ainsi adapter plus précisément les traitements. L’hypocalcémie peut effectivement être une cause d’épilepsie réactive, notamment secondaire à une mise-bas, à une lactation ou dans un contexte d’insuffisance rénale. Si une hypocalcémie est identifiée sur votre animal, alors il est important d’investiguer d’où elle provient afin de pouvoir mettre en place un traitement adapté, permettant de réguler la calcémie et ainsi de limiter les crises d’épilepsies secondaires. La complémentation en calcium doit, dans tous les cas, être suivie avec votre vétérinaire pour éviter tout déséquilibre phosphocalcique, qui pourrait également avoir des répercussions sur la santé de l’animal.

Réponse du vétérinaire expert :

Je suis navrée d’apprendre que votre chien présente des crises d’épilepsie, et je vous encourage, si ce n’est pas déjà fait, à investiguer l’origine de ces crises avec votre vétérinaire. Dans le contexte de crises généralisées, il existe effectivement un traitement anticonvulsivant qui peut être administré par voie intra-rectale dans le but de stopper les convulsions et d’écourter la crise quand cela est possible. Il n’est pas nécessaire ni recommandé d’administrer ce traitement si la crise est déjà terminée. Mais, il est préférable de mettre votre animal au calme et dans un lieu sécurisé, afin de le laisser récupérer en douceur et sans danger. Concernant le traitement intra-rectal prescrit par votre vétérinaire, je vous encourage à en rediscuter avec lui. En effet, il est important d’écarter tout doute sur les posologies et les indications d’administration des médicaments qu’il a prescrit à votre chien.