Définition et description du FARS
Le FARS décrit un type de crise d’épilepsie appartenant aux crises réflexes (reflex seizures), c’est-à-dire déclenchées par un stimulus précis. Dans le FARS, les crises sont déclenchées suite à l’entente de sons particuliers. Ceux déclenchant les crises seraient majoritairement aigus. Certains sons du quotidien, tels que le clic de souris d’ordinateur, la sonnerie du réveil matin, le bruit de froissement d’une feuille de papier aluminium, le tintement d’un trousseau de clés ou d’une cuillère dans un bol en céramique, sont très souvent incriminés.
Les crises des chats souffrant de FARS sont, d’après une étude de 2015, très majoritairement des myoclonies, intéressant les muscles de la face, d’un membre, ou le corps entier, qui peuvent ensuite se généraliser en crises tonico-cloniques. Ont été également rapportées des crises d’absence.
Ce syndrome a été mis en évidence très récemment, aussi les données sur ce sujet sont actuellement peu nombreuses.
Un syndrome du vieux chat
Le FARS a été décrit uniquement chez le chat à l’heure actuelle.
Ce syndrome est une affection du chat âgé, les premiers symptômes se déclarant en moyenne à 15 ans d’âge et toujours après plus de 10 ans d’âge. Lors d’une étude réalisée en 2015, il est apparu que la moitié des chats atteints de FARS étudiés étaient sourds. Ces chats souffrent très souvent d’autres maladies mais qui sont plutôt à mettre en relation avec leur âge avancé.
Sur des chats présentant un FARS depuis plus de 2 ans, les propriétaires rapportent que leur état de santé se dégrade lentement (perte de coordination de la démarche, incapacité à sauter, malpropreté, désorientation, perte de poids,…). Mais il n’est pour l’instant pas possible d’affirmer que cette dégradation est liée au FARS.
Prédisposition raciale au FARS
D’après la même étude réalisée en 2015, il semblerait que les chats de race Sacré de Birmanie soient prédisposés au FARS.
Traitement du FARS
Le traitement du FARS est médical et consiste à administrer un traitement antiépileptique. Dans la majorité des cas, ce traitement permet une réduction de la fréquence et de l’intensité des crises.
Dans la mesure du possible, il faut essayer d’identifier les sons déclencheurs pour limiter l’exposition du chat à ces sons. Mais compte tenu de leur nature (sons émis par des objets du quotidien), la tâche n’est pas aisée, les crises pouvant être parfois provoquées par un simple claquement de langue…